Les chants:

La Lux

(Seul le dernier couplet est chanté)

Unissons-nous pour chanter la patrie
A ce banquet de la fraternité,
Scellons gaîment notre union chérie,
Trinquons, amis à sa prospérité.
Autour de nous lorsque le vin pétille
Humiliant nos raisons sous ses lois,
Rions, chantons et buvons en famille,
Il n'est ici que des Luxembourgeois.

De l'union renouvelons les gages,
Serrons les rangs , Arlonnais et Wallons;
Bien que parlant de différents langages,
C'est par le coeur que nous nous ressemblons.
Toujours amis, nous saurons nous comprendre,
Nos coeurs du moins ne parlent qu'un patois;
Toujours amis, pour s'aimer et s'entendre,
Il n'est ici que des Luxembourgeois.

Des souverains les volontés altières,
Jusqu'aujourd'hui nous séparent en vain,
Et, par dessus d'impuissantes frontières,
En souriant, nous nous tendons la main;
De nos aïeux morceler l'héritage,
Divisez-nous en deux peuples, ô rois,
Notre amitié se rit de vos partages ,
Il n'est ici que des Luxembourgeois.

Versez à ce généreux moselle,
Jeunes buveurs plus généreux encore;
Qu'à larges flots, il pétille et ruisselle,
Ce jus divin qui brille comme l'or;
Autour de lui nous célébrons nos veilles,
Ces gais festins qui font peur aux bourgeois.
On peut le voir au nombre de bouteilles,
Il n'est ici que des Luxembourgeois.

O Luxembourg! O terre maternelle,
Nous, tes enfants, au seuil de l'avenir,
Nous te jurons un amour éternel,
Dans notre coeur et notre souvenir.
C'est un serment qu'au nom de la jeunesse
Nous te jurons d'une commune voix,
Accepte-le, crois en notre promesse,
Il n'est ici que des Luxembourgeois.

La Carolo

J'ai des maintes cités,
Contemplé les merveilles,
Leurs palais tant vantés
Aux splendeurs sans pareilles,
De ces beaux monuments,
Admirant la structure,
Je regrettais nos champs,
Et leur verte parure,
Qu'annonce le printemps.

Refrain
Pays de Charleroi,
C'est toi que je préfère,
Le plus beau coin de terre,
A mes yeux, oui, c'est toi. (bis)


Sous des prés verdoyants
Que la Sambre caresse
Sous les bosquets riants
Pleins de chants d'allégresse,
Git le sombre charbon,
Ce pain de l'industrie,
Que le mineur wallon,
Si cher à la patrie,
Extrait du puits profond.

Refrain

J'aime les hauts-fourneaux
Flamboyant dans la brume
Et le bruit des marteaux
Résonnant sur l'enclume,
J'aime ces travailleurs
Animant nos rivages,
Et le chant des mineurs
Egayant nos villages
Après leurs durs labeurs

Refrain

La nuit, j'aime ces feux
Près de chaque houillère,
Et quand l'éclair joyeux
Jaillit des fours à verre,
Verrier, à leur clarté,
J'admire ton courage,
Tu sais avec fierté
Egayer ton ouvrage
D'un chant de liberté.

Refrain

J'aime à voir réunis
Au jour de la quinzaine,
Les enfants du pays
Buvant, à chope pleine,
La bière coule à flots,
Pétillante et mousseuse,
J'aime le bruit des pots,
Et la chanson joyeuse
Qui fait dire aux échos.

Refrain

La Hutoise

Air: Le plaisir des dieux

Dign' héritiers, d'un comté viticole ;
Notr' Briolet, et la Cuvée de Huy
Toujours assum', nos envies de picoles
Et nous enivr', jusqu'au bout de la nuit.
Prends une bonne bière en main pour qu'on à-fonne,
Car un hutois n'est jamais rassasié
Prends une bonne bière juste pour la déconne }
Car un hutois n'cess jamais d'guindailler } (bis)

Colin Maillart, nous a légué sa rage
Pour éloigner les jaloux étrangers ;
Et Buffalo, sa vitesse ravage.
Nos quatr' Merveill' sont en sécurité.
Prends une bonne bière en main pour qu'on à-fonne,
Car un hutois n'est jamais rassasié
Prends une bonne bière juste pour la déconne }
Car un hutois n'cess jamais d'guindailler } (bis)

A la Saint-Nic, les rhétos nous acclament.
Pendant l'quinz' août, le pêket coule à flot ;
Et la Hutoiz, escorte Notre Dame.
Nous somm' partout, bien avant les Agros.
Prends une bonne bière en main pour qu'on à-fonne,
Car un hutois n'est jamais rassasié
Prends une bonne bière juste pour la déconne }
Car un hutois n'cess jamais d'guindailler } (bis)

Grands étalons, nous ne craignons pas celles
Qui dans la nuit, soulèvent leur jupon ;
Irrésistibles, nous bourrons ces femelles ;
Jusqu'au matin, sans cess' elles jouiront.
Prends une bonne bière en main pour qu'on à-fonne,
Car un hutois n'est jamais rassasié
Prends une bonne bière juste pour la déconne }
Car un hutois n'cess jamais d'guindailler } (bis)

La Paludia

(Seuls les couplets 1-3-6 sont chantés)

La bleuzaill' qui
vient d'entrer à l'Unive,
Se fout d'nous
car les bleus sav' nt tout.
Ils étudient à la place du "Vintou",
Ils font l' manchabal
Et ils s'foutent pas mal
De l'avis des poils! (bis)

Les bleus bien vit'
ont perdu les pédales,
C'est normal
et c'est pas plus mal!
Ils ont compris
qu'les profs sont tous cinglés
Et qu'ils s'ront moflés
Même s'ils travaillent,
Alors ils guindaillent! (bis)

Il vaut bien mieux
d'sortir et d's'amuser
Que d'bloquer
et de s'emmerder,
Car pour savoir boir' et bien guindailler
Il n' est pas besoin
De faire de s'conde sess,
Tout ça va très bien! (bis)

Il n'est pas bon
à l'étudiant de boir' seul,
C'est mauvais
surtout s'il dégueule!!
Puis quand il faut rev'nir à domicile,
C'est pas si facil'
D' retrouver son ch'min
Si tôt le matin! (bis)

Bleuzaill' pour vous
aider y' a la Paludia,
C'est extra
tous les poils sont là
Jusqu'à minuit
nous guindaillons au Berry,
Puis quand c' est fini
On va chez Sonja
Boir' de la Wodka! (bis)

Et le vieux poil
en attendant qu' il fass' clair
Il boira
des tonneaux de bier',
Il chantera
toute la nuit entière:
Au diab' les tracas,
On n'a pas besoin d'ça,
Viv' la Paludia!! (bis)

La Malmedy

Refrain:
Dans le carré ou fêtant l'cwarmé
Jusqu'au matin, c'est nous les Malmédiens
Notre destinée, c'est boire et guindailler
Et être unis au sein d'la Malmedy (bis)
La Malmedy

Saint-Nicolas ou Saint-Toré
La Saint-Pierre ou bien le cwarmé
Tout est prétexte à s'amuser
Chez nous guindailler c'est inné
On l'a prouvé par le passé
On va encore vous le montrer
C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai

Refrain

Etudiants dans toutes les sections
Malmédiens nous le resterons
Nous partageons la même passion
Et avec force nous le clamons
Oui nous sommes fiers de notre région
Terre de folklores et traditions
C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai

Refrain

Ban:
A mâmdy on beût... Todis!

La Vervietoise

Les Vervietois n'ont pas d'plafond
As des guindailles et de l'à fond
Buvant de la ploquette et caressant des ptites minettes
Ce n'sont pas des tappettes, ils ont des grosses roupettes

Chantant la barcarole, le chant royal
Etant de la plus belle des régionales
Fendu d'vert et blanc pour vénérer le tchè volant
Tout en pénétrant, fiers comme des paons

Toujours les vervietois vous émerveillent
Jamais ils ne refusent une belle dorêye
Et quand on nous voit le monde entier reste sans voix
C'est nous, les rois des guindailleurs liégeois !